PHP à New York

    09:03 30 05 2007

Voilà, ma semaine de vacances à New York est terminée. Cette ville est vraiment fabuleuse, unique…bref, j’ai adoré et je conseille à tout le monde d’y aller au moins une fois dans sa vie, ca vaut vraiment le coup. Par contre, il faut prévoir le budget, la vie coûte cher de l’autre côté de l’atlantique!

Bien sûr, j’en ai profité pour continuer la lutte :

PHP1

PHP2

PHP3

PHP4

PHP5



Lancement du premier observatoire des logiciels libres

    11:42 26 01 2007

Solution Linux – Paris – 24.01.2007 Spécialistes de la formation, Anaska et ib – groupe Cegos annoncent la création d’un observatoire des logiciels libres dont l’objectif est de mesurer l’usage réel de ces logiciels en entreprise.

Les formations permettent de mesurer l’intérêt réel, à un instant t, des entreprises pour un logiciel ou une catégorie de technologies. « Analyser le volume et le contenu des formations dispensées au cours d’une année permet donc d’obtenir une image qualitative plutôt que quantitative du marché des logiciels open source en France » explique Cyril Pierre de Geyer, co-fondateur d’Anaska.

Télécharger le premier baromètre du logiciel libre

Le site de l’observatoire du logiciel libre

En regroupant leurs chiffres, Anaska et ib – groupe Cegos proposent, pour la première fois en France, des indicateurs qualitatifs sur l’open source. Notamment la maturité des entreprises par domaines techniques (bases de données, serveurs d’application, bureautique, etc.).

On y découvre par exemple que MySQL est utilisé à 70% en dehors du web et que le volume de formations a fait un bon de 50% depuis le lancement de MySQL 5.0. Dans un autre registre, les entreprises recherchent des formations PHP de plus en plus pointues. Et elles diversifient fortement leur usages des logiciels libres à d’autres technologies que le « stack » web : bureautique, ETL, développement AJAX, etc.

« En 2006 l’adoption de PHP en entreprise a franchi un cap. D’une utilisation purement Web et limitée de plus en plus de DSI font le choix de parler de PHP en tant que solution possible pour leurs applications critiques » complète Guillaume Ponçon, auteur du livre Best Practices PHP 5 et formateur PHP pour Anaska.



Wikeo, le site de Bisto

    18:32 25 01 2007

Bistory, un des modérateurs des forums de WAMP5 vient de sortir une nouvelle version de son site. Joli travail entièrement réalisé en PHP.

Selon ses propres mots :

Wikeo est une plate forme simplifiée de création et d’hébergement de sites web. Grâce à Wikeo, vous allez pouvoir créer un site très rapidemment sans taper une seule ligne de code.
Différents modules dynamiques pourront agrémenter votre site afin d’avoir une réelle interaction avec les visiteurs.
Tout a été pensé dans un système de simplicité et rapidité de prise en main afin d’obtenir un résultat satisfaisant pour votre site perso, site de votre organisation, d’une petite PME, …

http://www.wikeo.be

Félicitations encore Bistory



Zend/PHP conference à San Jose

    18:44 31 10 2006

Je suis invité, toute cette semaine, à la Zend/PHP conférence qui se déroule à San José CA. J’y suis avec mon associé Cyril, pour plus d’infos sur la conf et notre semaine sur place, consultez son blog :http://www.cyruss.com/blog



Microsoft Technology Summit : conclusion

    16:47 15 04 2006

Voilà, le voyage se finit aujourd’hui pour Cyril et moi (nos trois collègues Français sont, eux, déjà repartis avant hier). Nous sommes restés deux jours de plus afin de ne pas avoir fait l’aller-retour au dessus de l’atlantique juste pour rester enfermés dans les salles de conférence de M$ pendant trois jours.
Notre avion décolle dans quelques heures et je doit avouer que je suis plutôt content d’aller retrouver ma femme et mon fils.

Conclusion de ces trois jours de conférences:

M$ essaye de faire évoluer son image auprès des communautés, je pense qu’ils se sont enfin rendus compte que le mouvement OpenSource prend de plus en plus d’ampleur et que la méthode de l’autruche ne les menera pas loin. Leur discours officiel se base principalement sur l’interopérabilité des technologies Microsoft et Open Source.

A côté de cela, nous avons également pu entendre comme réponse à une question sur le portage de M$ Office sur Linux : « Nous n’avons rien contre mais le marché Linux n’est pas assez important, il n’est donc pas rentable d’y investir pour une société comme Microsoft qui base son modèle sur la vente de licences en masse ».

Mais alors qu’en est il d’Apache, par exemple, qui domine largement le marché? La rentabilité serait au rendez vous. Alors pourquoi M$ n’as t-il toujours pas investi pour offrir sa propre solution .NET sur Apache?

Ce double discours, d’après moi, montre bien que l’interprétation du mot « interopérabilité » et l’implication de Microsoft dans l’OpenSource reste très ambigue et orientée.

Au final, l’utilisation que M$ fait de sa « Microsoft permissive licence » (licence OpenSource à la sauce M$) sonne encore faux à mes oreilles. Quel est, par exemple, l’objectif de microsoft en publiant une partie de son Framework ajax (ATLAS) sous cette licence, sachant que ce Framework est plus que fortement lié à son éditeur Visual Studio?

Le mouvement OpenSource ne se limite pas à l’utilisation de licences ouvertes, nous sommes tous emprunts d’un certain état d’esprit fortement lié à la notion de partage.

Les ennemis jurés de Microsoft, SUN et IBM, ont su prendre ce virage, intégrer cet état d’esprit à leur façon d’interagir avec la communauté en se lançant dans de vrais projet et en donnant beaucoup (Eclipse, Open Office…). En retour, leur image et leur business en a largement profité. Pourquoi? Par ce que la communauté n’a pas eu l’impression d’être roulée dans la farine!

Le business n’est pas quelque chose de honteux, bien au contraire. Toutes les sociétés impliquées dans l’OpenSource ont pour objectif de faire de l’argent bien évidemment, mais en respectant certaines valeurs, en ne donnant pas uniquement dans l’objectif de récupérer plus (ou en le cachant bien ;-) ).

Reste maintenant à voir comment M$ va gérer la suite. J’espère sincèrement que ce sentiment de manipulation et d’exploitation va s’estomper grâce à des actions fortes, concrètes et que M$ finira par devenir MS, cela ne pourrait qu’être bénéfique à l’ensemble de l’environnement informatique.

A suivre…

Romain



Une soirée à Seattle

    17:53 13 04 2006

Nous avons testé, hier soir, une soirée à Seattle. Notre petite équipe Française a donc décroché du reste du groupe M$ pour se frayer son propre chemin dans le fief de Billou.

On a commencé par aller boire un verre chez Bertrand Le Roy, un développeur français qui a rejoint Microsoft il y a de cela trois ans et qui travaille actuellement sur .NET et plus particulièrement sur Atlas, le framework Ajax de M$ à Seattle. Il nous a super bien accueilli avec sa petite famille (que je remercie d’ailleurs) et je doit avouer que ça a fait du bien de pouvoir enfin discuter sans double discours de leurs technologies et de leur positionnement vis à vis de PHP. Je vous passe les détails, mais Bertrand nous a permis de mieux comprendre les objectifs de M$ et l’évolution de leur stratégie. Accessoirement, il nous a également promis d’aller travailler aux bureaux M$ avec la chemise PHP que Cyril lui a filé…on attends les photos!

Après cela (et trois bouteilles de vin), on a chopé deux tacos et on est parti au centre ville de Seattle pour profiter un peu de la ville (jusque là, nos visites officielles s’étaient limitées aux salles de conférence éclairées au néon, au M$ store – voir mon post précèdent – et au Marriott Hôtel de Bellevue).

On s’est posé au pied de la Space Needle et on a continué à pied dans la ville.
Nous premier arrêt à été pour manger. On a trouvé un petit resto genre « branché » qui vous sers des échantillons de nourriture difficiles à identifier. Ce qui est marrant (et agréable au passage), c’est de voir les gens qui, en plein milieu de leur repas, quittent leur table, mettent leurs manteaux et sortent du resto pour aller se fumer une cigarette…lol

Après une autre bouteille de vin qui, lui aussi, ne ressemblait pas à grand chose (il était déjà trop tard pour que je m’en rende compte ;-) ), on a cherché un endroit pour faire un peu la fête, on a donc commencé à se balader dans le quartier downtown de la ville ce qui nous a permis d’assister à une arrestation en direct avec deux voitures de police, les flingues sortis et braqués sur le suspect. J’imagine qu’il avait sûrement fumé au mauvais endroit ou traversé au rouge… Nous enfonçant dans des quartiers de plus en plus louches on a fini par tomber sur un bar/club avec pas mal de monde dedans. Le videur, une armoire de 2 mètres de haut et de large, a tout de suite remarqué qu’on était Français et a commencé à nous raconter sa vie, les 6 mois qu’il a passé à Paris, son affection pour les tartes aux oignons…après 5 minutes de relations publiques, il nous fait rentrer pour moitié prix soit 5 dollars par personne.
Wow, j’ai cru me retrouver dans un film à l’américaine, où chaque personne que tu croises pourrait sortir un flingue et te tirer dessus pour te prendre les 5 dols qu’il te reste en poche ou tout simplement par ce que ta tête lui revient pas. Hip-hop à fond, 50% d’asiatiques, 50% d’afro-américains…et nous, habillés en geeks!
On s’est bu une bière, entouré par les gogo danseuses directement sorties des clips de hip-hop américain et on a fini par décrocher vers 1H du mat’. On s’est finalement retrouvé à l’hôtel, après qu’un des deux taxis ait réussi à se perdre dans sa propre ville lol.

Je profite de ce post pour remercier Stève Sfartz, notre accompagnateur Microsoft, qui nous a permis de décrocher un peu du « protocole Microsoft » et a agrémenté notre déplacement de bonne humeur.

Le technology Summit se finit d’ici quelques heures, mais avec Cyril, on reste deux jours de plus pour profiter un peu de Seattle, je vous tiendrais au courant.

Romain



Microsoft vous offre le droit d’acheter!

    14:30 12 04 2006

Notre journée d’hier au Microsoft Technology Summit s’est terminée par une activité un peu plus ludique que les conférences : la visite du Microsoft Store et du Microsoft Museum.
A l’occasion, MS a fait un grand geste et a offert à tous les participants du Summit (environ 40 personnes) un bon de possibilité d’achat d’un montant de 120 $ dans le Microsoft Store (normalement réservé aux employés).

Je doit avouer que j’ai trouvé cela plutôt cool de la part de MS, un petit cadeau pour nous remercier de notre participation à leur évènement et du temps qu’on y consacre sur notre planning.

Ce n’est qu’une fois dans le magasin que j’ai compris…ils nous ont offert le droit d’acheter des produits avec nos propres sous, le tout plafonné à 120$!

Qu’est ce qu’ils sont sympa, me permettre de claquer mon propre argent ;-) Et encore si il y avait eu des Xbox, j’en aurai peut être profité mais bien sûr, il n’y avait que des licences, des goodies (et ouais, chez eux, on vend les goodies genre stylo, porte clé, t-shirt de promo…) ou des claviers/souris à acheter.

On est donc ensuite aller visiter le Microsoft Museum. Ça c’était déjà plus sympa. Ils exposent plein de reliques MS comme les premières boites de Windows et surtout, on accède à quelques produits de développement de MS tel qu’un système d’écran holographique piloté directement par contact tactile comme dans le film « minority report ». Ils l’avaient associé à un logiciel de cartographie, genre google maps, c’était plutôt cool.

Au final, je suis quand même resté sur ma faim à cause de la petite dimension(une grande pièce) du musée et du nombre limité de demos qui s’y trouvent. Pour une société qui détient les trois quarts de la ville(…du pays…du monde???), je m’attendais à quelque chose de plus grandiose.

Enfin, pour finir la journée, la valise de Cyril n’était toujours pas arrivée à l’hôtel…espérons qu’il l’aura avant qu’on reparte!

Bon, je me plaint, je me plaint mais il y a quand même des bons côtés à ce voyage. L’hôtel est bien, quelques conf sont intéressantes et surtout l’équipe Française est très sympa. Stéve Sfartz, qui est notre accompagnateur MS fait tout pour que ca se passe bien pour nous.

Voilà, la suite demain matin (soir pour vous). Au passage, je vous rappelle que Cyril fait des syntèses des conférences sur son blog :

http://www.cyruss.com/blog/

Romain



Voyage au pays de Microsoft

    00:25 12 04 2006

Cyril nous fait de belles synthèses de ce voyage, je vous propose donc de suivre notre périple directement sur son Blog : http://www.cyruss.com/blog/

Romain



MS Jetlag…

    14:48 11 04 2006

Comme je l’avais déjà indiqué dans un précedent post, mon associé (Cyril) et moi avons été invités au Microsoft Technology Summit qui se déroule cette semaine à Seattle. Nous sommes donc partis lundi matin avec les autres Français conviés (Vincent Massol et Didier Girard, 4 français sur 40 personnes, la communauté la mieux représentée!).
Nous voici arrivés à Seattle après quelques 13 heures de voyage. Un coup de limousine et on arrive à l’hôtel (quoi, Microsoft essaierai de nous acheter???).
Tout ça pour dire que je n’en peux plus, je n’ai dormi que 6 heures cette nuit après une journée de 24 heures, j’ai traversé la moitié de la ville pour trouver un paquet de cigarettes (je sais ce n’est pas bien de fumer, mais quand je suis à l’étranger, ça me calme, j’imagine que ça me donne des repères connus) …et leur planning commence à 7h30 ce matin. Je pense qu’ils veulent nous assommer pour que le lavage de cerveau passe mieux ;-)

Quoi qu’il en soit, je vous tiendrais au courant des conférences et de l’intérêt de cet évènement.



PHP, clusters et sessions

    13:05 5 03 2006

Un des principaux problèmes que l’on peut rencontrer lorsque l’on utilise une architecture LAMP dans le cadre d’un site à fort trafic est l’utilisation des sessions sur un cluster de serveurs. En effet, par défaut, chaque serveur gère ses propres sessions sur son disque, l’utilisateur se verra donc attribuer une session différente à chaque fois qu’il sera redirigé par le répartiteur de charge sur un serveur différent du cluster. Plusieurs solutions plus ou moins efficaces permettent de résoudre ce problème. Sans être un expert de ce genre de problématiques, j’ai pu rencontrer plusieurs cas lors de mes différentes missions qui comportent toutes des avantages et des inconvénients.

La première consiste à lier un utilisateur à un serveur donné du cluster. Pour cela, lors de la première page affichée, le système de répartition de charge envoie un cookie à l’utilisateur afin de garder une trace du serveur vers lequel il a été redirigé. Lors des requêtes suivantes, l’utilisateur sera toujours redirigé vers le même serveur et conservera donc sa session. Cette solution bien que très facile à mettre en oeuvre pose plusieurs problèmes.
Premièrement, elle ne fonctionne bien sûr pas si l’utilisateur a désactivé les cookies. En même temps, les sessions ne devraient pas non plus fonctionner sans cookies à moins d’activer le use_trans_sid mais chacun sait que, par défaut, cela entraîne d’importantes failles de sécurité.
Le deuxième vient de la haute disponibilité. En effet, si le serveur sur lequel l’utilisateur a sa session tombe, il sera redirigé vers un autre serveur par le système de répartition de charge et perdra donc toutes les données de sa session courante ce qui peut être très problématique dans le cadre d’un site de vente en ligne par exemple.

Une autre solution va consister à redéfinir le handler (gestionnaire) de sessions afin de le rediriger vers un espace de stockage mutualisé pour les différents serveurs du cluster. Deux grandes possibilités sont généralement utilisées :
–le partage NFS – cette solution consiste à utiliser un serveur accessible en partage réseau et de stocker les sessions de tous les serveurs dessus. Elle est efficace pour de petits clusters mais, à ce que j’ai pu voir, les montées en charge entraînent rapidement des problèmes de lecture sur disque et donc des ralentissements importants de l’application.
– le stockage des sessions en base de données – le principe est très similaire sauf que les sessions sont stockées en base de données. Pour que cette solution soit efficace, il est primordial de dédier ce serveur de base de données uniquement au stockage des sessions. Une telle solution est généralement moins rapide que les sessions natives à cause du temps nécessaire à établir la connexion avec la base de données.

La dernière solution rencontrée est la solution propriétaire proposée par Zend au travers de sa Zend Paltform. Celle-ci dispose d’un module de cluster de sessions qui vient remplacer les sessions natives de PHP et permet aux différents serveurs du cluster de partager leurs sessions. De ce que j’ai pu voir, cette solution est plutôt efficace et stable, le partage des sessions n’induit pas spécialement de différences de temps de réponse avec les sessions natives. Elle est également très facile à mettre en oeuvre, il suffit d’installer la PlatForm, tout est géré automatiquement. Solution la plus professionnelle, elle a malheureusement aussi ses inconvénients.
D’abord le coût de licence de la PlatForm. Celui-ci n’est pas très élevé en regard des services qu’elle fournit mais il s’agit tout de même d’une somme non négligeable. Cette solution très complète de pilotage d’architecture PHP ne peut donc convenir qu’à des projets commerciaux d’une certaine envergure et ne peut pas être utilisée dans le cadre de projets communautaires ou à faibles revenus.
Ensuite, le système de cluster de session n’offre pas de redondance des données (hic!). Pour le moment, les sessions ne sont toujours stockées que sur leur serveur d’origine et partagées au moment de leur appel, donc si un serveur tombe, les sessions qui sont dessus ne sont plus disponibles. D’après une conversation que j’ai eu récemment avec Zeev, des fonctionnalités de redondance devraient rapidement être introduites dans les prochaines versions de la Platform ce qui permettra de résoudre ce problème. Quoi qu’il en soit, il apparaît que cette solution est pour le moment la plus efficace et je pense qu’on devrait rapidement la retrouver sur de nombreux systèmes.

Pour finir, je dirais simplement qu’il est peut être temps que la communauté se penche serieusement sur cette problématique. Si l’on souhaite que PHP s’impose en environnement professionnel, il faut lui en donner les moyens. A ceux qui me diront « Bah t’as qu’à le faire! », je répondrais simplement « J’aimerais bien, mais je n’en ai ni le temps, ni les compétences » :D